NewsLetter Précédente
Retour au sommaire
Contacter Isabelle

Newsletter n°5 -8 octobre 2004

Le barrage

 

J'ai eu envie de voir la mer, et de profiter des dernières fois où on peut se baigner, car même s’il fait 40°, on sait que ça ne va pas durer toute l’année (pardon à vous, pauvres français, qui êtes sous la pluie depuis… juin !). Normalement, le temps devrait changer vers la mi-novembre, et donc nous sommes parties nous promener en dehors de Marrakech, au barrage de lalla Takerskout. On nous avait recommandé un petit restaurant qui donne sur la berge, mais finalement, nous avons choisi l’option pique-nique, avec Naïma et Médhi qui nous ont accompagnées, Maman, Lila, Zélie et moi

Il a d'abord fallu trouver une " entrée " au lac artificiel. On le voyait de loin, mais de prêt, impossible d’accéder. Les chemins étaient trop escarpés, et les trous trop profonds pour mon petit scénic (je n’ai pas encore l’option 4X4). Nous avons finalement choisi de nous arrêter sur la route et de faire le chemin à pied.

 

Nous avons donc sorti la glacière et tutti quanti. Pour nous, " pique-nique ", ça veut dire sandwich et tomates. Ici, " pique-nique ", ça veut dire… tagine ! Un couple à côté de nous avait tout apporté : le brasero, le tagine (plat), les légumes et la viande… mais le temps que ça chauffe, ils ont déjeuné à quatre heures. Juste au moment où… un troupeau de moutons et de chèvres est apparu à l’horizon.

C'est joli, un troupeau de loin !

C’était rigolo au début mais cétait autre chose quand ils ont commencé à monter la pente et arriver sur notre petit campement ! zélie avait bien peur qu’ils nous mangent tout cru (elle ne fait pas encore la différence entre le loup et les biquets !), mais c’est surtout au tagine des voisins qu’ils s’en sont pris ! Il a fallu les chasser à grand coup de pschiiii ! pschiiiii !

les moutons se suiventmais les chèvres sont plus entreprenantes !

 

Il y avait une autre famille qui avait également tout apporté… enfin presque ! Ils avaient le réchaud, la nourriture ; mais petit détail : ils avaient oublié le tagine. Ils ont donc dû rebrousser chemin, avec les deux enfants, après avoir attendu que les papas trouvent une solution (qu’ils n’ont pas trouvée, donc). Pauvres petits…

Rien à manger pour les moutons, mais rien pour les humains non plus !

 

Ensuite, Lila et Médhi se sont baignés, pendant que le reste de la troupe s’adonnait à la pratique ancestrale du scoubidou, bien sagement. Zélie a gagné le concours du plus grand nombre de nœuds.

Quand les enfants sont sortis de l’eau, nous les avons séchés, avant que Naïma, horrifiée, se rendent compte qu’ils étaient envahis de minuscules sangsues sur tout le corps ! Elle criait comme une folle plein de trucs en arabe (bien sûr !) et s’agitait dans tous les sens pour que son fils se débarrasse de ces animaux fort peu sympathiques il faut dire… De mon côté, je grattais le corps de Lila, qui, comme d’habitude, ne s’est pas départie de son flegme légendaire…

 

Un paysage magnifique, qui mériterait des petits aménagements, mais qui attirerait donc plus de touristes…

Et devinez quoi ? les trois enfants dormaient avant même d'arriver à Marrakech.

 

 

Fin de la newsletter n°5 A bientôt !

NewsLetter Suivante
Retour au sommaire
Contacter Isabelle